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JULIEN ANDUJAR

Photo de Julien Andujar de face

J’ai commencé le spectacle vivant à 15 ans avec des danseuses, des plumes et un transformiste : la troupe itinérante EVASION basée dans les Pyrénées-Orientales sillonnait les routes du Sud de la France. Je suivais en parallèle un cursus théâtre au lycée à Narbonne et pensais alors me diriger vers cette discipline. À 20 ans j’ai rencontré Daniel Larrieu, Odile Duboc et Hervé Robbe en formation de danse contemporaine à COLINE. Là, j’ai compris qu’il y avait quelque chose de plus poétique, plus organique, plus savant dans mon petit corps nerveux. Après ces deux années axées sur le répertoire de la jeune danse française, j’ai été danseur-stagiaire au CDC de Toulouse, alors orienté sur le perfectionnement du danseur interprète. C’est à ce moment-là que j’ai ouvert le champ de l’interprétation à celui de la création au sens large. Après mes années de formation chorégraphique, j’ai travaillé avec Mié Coquempot, Hervé Robbe, Coraline Lamaison, Mylène Benoît, Michel Kelemenis, et Arthur Perole. En 2011 nous créons VLAM Productions avec Audrey Bodiguel, compagnie dans laquelle nous expérimentons les formats de création. J'écris le court-métrage PAPPESKE en 2012 pendant ma résidence au WRAP Art Center de Bergen (Norvège).

C'est en 2014 que Yuval Rozman est arrivé avec ses grands sabots et m'a proposé de me remettre dans le théâtre avec sa pièce TBM - Tunnel Boring Machine. En parallèle, je continue mon travail d'auteur avec TAKASHI (2017) - pièce pour 5 danseureuses au CNDC d'Angers dans le cadre de la cellule de recherche Dialogue (avec l'Abbaye de Royaumont et le Conservatoire National de Musique et Danse de Paris) ; KROMOS (2018) - pièce d'anticipation en co-écriture avec Audrey Bodiguel ; LET IT GO (2020) - clip librement inspiré par les Reines des Neiges. Avec TETSUO, mon personnage imaginaire, légèrement transformiste sur les bords, j'explore à droite à gauche des formes hybrides, simples et légères qui me font aimer la scène à son endroit du risque primaire.En 2022, je crée TATIANA, une pièce hommage à ma grande sœur disparue en 1995 à Perpignan sans laisser de trace. C'est de ce premier opus que germe l'envie de créer ma saga familiale en plusieurs volets, MARC (2026) puis MIJO (qui sait quand ?). Je crée alors la compagnie BIBOTCH avec Elsa - mon amie d'enfance à l'accent du Roussillon unique et breveté, et Lucas, mon amoureux à l'esprit affûté qui va souvent plus vite que son ombre. C'est une association familiale, amicale, joyeuse dans laquelle je peux m'épanouir en tant qu'auteur et interprète de mes projets.

 

J’envisage l'art scénique comme un prétexte. Un prétexte à rire, à rencontrer et à raconter nos histoires les plus intimes.

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